Lacroix-Falgarde - Le pont en fer, patrimoine français, bientôt réhabilité

Le pont en fer de Lacroix-Falgarde emmailloté pour sa réhabilitation./ Photo DDM L'historique pont en fer au-dessus de l'Ariège est fermé depuis des années suite à l'incendie d'une voiture volée au milieu du parapet. Les travaux de sa réhabilitation viennent de débuter. L'élément le plus visible est l'emmaillotage de l'édifice pour empêcher des fragments de peinture au plomb d'atterrir et de polluer l'Ariège. Des devis à plus de 2 millions d'euros avaient fait reculer l'enthousiasme des communes de Lacroix-Falgarde et de Pinsaguel pour la rénovation avec une passerelle en bois. Ce chantier a été possible grâce au soutien récent du «loto du patrimoine», une idée du présentateur Stéphane Bern. Il a souligné la nécessité de sauver des monuments diversifiés, à l'image du patrimoine français. Une commission a ensuite sélectionné le pont en fer style Eiffel comme monument à sauver. Redonner vie au pont Le pont sera désormais bientôt ouvert, au plus grand bonheur des piétons et des cyclistes qui traversent aujourd'hui, avec quelques risques, l'Ariège sur le pont neuf, emprunté par de très nombreux automobilistes. Le pont est le maillon important d'une boucle écologique d'une quinzaine de kilomètres autour de la confluence Ariège-Garonne que piétons et cyclistes pourront bientôt emprunter. Le pont sur la Garonne à Pinsaguel a été doublé de deux voies douces, et une passerelle jetée au-dessus de la Garonne à Portet au niveau du bac devrait compléter le dispositif hors voitures. Une piste cyclable entre le parc de la confluence et le château de Lacroix-Falgarde permettra à chacun de profiter du couloir écologique le long du chemin des étroits. La boucle a été baptisée «boucle des quatre châteaux (Bertier à Pinsaguel, Lacroix-Falgarde, Creuse et Ficat à Portet-sur-Garonne). Elle traverse en grande partie la réserve naturelle de la confluence Garonne-Ariège. Une réflexion commune des habitants Tous ces projets ne sont bien sûr pas encore d'actualité. Ils sont juste nés de l'imagination des habitants de la zone du confluent qui aimeraient pouvoir profiter de leur cadre de vie.