top of page

Clermont-le-Fort - Une collection de 15 000 étiquettes de camemberts Insolite


Jean-Pierre Barrès ouvrant les catalogues de sa collection. / DDM G.B.

Jean-Pierre Barrès, Parisien de 74 ans installé depuis près de 10 ans à Clermont-le-Fort, est un «tyrosemiophile» averti, avec sa très importante collection d'étiquettes de camemberts. Ancien conseil en marketing, il raconte : «J'ai hérité de cette passion dans les années quatre-vingt de mon père Jean qui avait commencé une belle collection. Près de 15 000 pièces sont rangées par départements et par village dans 45 albums stockés sur 6 mètres linéaires de rayonnage.» Jean-Pierre Barrès a rassemblé les étiquettes qui montrent l'évolution des graphismes au cours du temps de certaines marques. «Une des difficultés est de les dater, remarque-t-il. Un changement d'adresse de l'imprimeur ou l'apparition d'un timbre certifiant l'appellation peuvent être utiles. Mes plus anciennes remontent à la fin du XIXe siècle. Ce n'est qu'à partir de 1910 que ces étiquettes ont commencé à être populaires. Il est très difficile de connaître le prix de la collection car contrairement aux timbres il n'existe pas de catalogues. Sur le web, on en trouve de 50 centimes à 200 € pour les plus anciennes». L'histoire du fromage commence en 1791, avec Marie Harel, une habitante de Camembert, qui aide un moine de la Brie à échapper aux républicains. En remerciement, il lui aurait révélé le secret de fabrication du Brie. La collection de Jean-Pierre recouvre l'unique appellation officielle «Camembert de Normandie», mais aussi celles de fabriqué en Normandie, ou autres pays producteurs comme la Hollande, les Etats-Unis, etc. «A Toulouse, précise-t-il, les fromagers Xavier, Betty à Victor Hugo ou Deux-Chavanne aux Carmes sont des affineurs qui ont leurs propres marques et étiquettes de camembert.» Les étiquettes d'autrefois étaient intéressantes, éducatives parfois humoristiques. Aujourd'hui l'intérêt est moindre ; les nouvelles sont formatées dans un souci de marketing, informant principalement sur le produit. Jean-Pierre collectionne aussi les autres fromages, les «Vaches qui rient» de la fromagerie Bel y sont en très bonne place. Par ailleurs, possédant une maison familiale sur l'île de Bréhat dans les Côtes d'Armor, il a rassemblé dans plusieurs albums toutes les cartes postales anciennes de cette île ; il n'en existe probablement aucune autre. [if !supportLineBreakNewLine] [endif]


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Pas encore de mots-clés.
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page